Les jardins en permaculture de la Filerie

Une des premières motivations pour venir nous installer à la Filerie était de produire nos propres légumes.

Nous avons décidé de produire au moins 50% de notre assiette. Nous avons choisi de nous former à la permaculture. des stages ont complété nos lectures (avec Gildas & Claire Veret). Il nous reste encore beaucoup à apprendre. Chaque saison nous permet de mieux observer les interactions entre les différents éléments du jardin.  

 

Nous avons observé le terrain sous toutes ses coutures (pente, sens du vent, soleil, ombre, composition du sol, arbres, proximité ou non des bâtiments, du bois, des sangliers...). Nous avons réfléchis à ce que nous voulions manger, tout de suite, plus tard et l'année prochaine quand nous aurons plein d'hôtes tout le temps. Et nous avons commencé à mettre en place des planches de culture, puis d'autres avec des cultures spécifiques, des associations de légumes et de fleurs, au milieu des arbres, planté des fruitiers (arbres ou buissons), et des fleurs comestibles, repéré sur le terrain les plantes médicinales.

Il reste beaucoup à faire, mais nous avons lancé le projet et commencé à nous nourrir autrement. Quel bonheur de déguster ses légumes, de savourer leur goût et de bénéficier des nutriments tellement plus nombreux des variétés anciennes.

 

Et vous aussi, si vous venez nous voir, vous serez nourris par ces trésors du jardin qui ont du goût, des nutriments et qui apportent à votre organisme ce qui faut au moment où il le faut ! 

 

 

Éthique et principe de conception permacoles au sein de l'éco-lieu la Filerie

  •  prendre soin de la terre, de l'humain et partager équitablement 
  • collecter et stocker l'énergie (300 m cubes d'eau récupérable via la toiture, deux mares et un puis) ;
  • limiter les intrants et favoriser les matières organiques produites dans deux petits bois ;
  • créer une production légumière sur une zone arborée (potager circulaire et buttes de cultures) ;
  • utiliser et valoriser la diversité (différentes natures de sol sur le terrain - argileux et limoneux, sol de la forêt riche en humus et matières organiques ; zones d'orties ; zones de plantes sauvage conservée et laissée en « friche » pour favoriser la pollinisation ; prairie fleurie à semer dans la partie verger (mais les sangliers continuent d'entraver ;
  • 2 à 3 rotations de cultures/an en prenant soin de faire se succéder des cultures apportant/utilisant différents nutriments à la terre ;
  • pas d'engrais chimique, utilisation de remèdes naturels à base de plantes (purins d'orties, de consoudes) ;
  • pas de labour profond, utilisation d'un croc ou d'une grelinette ;
  • pas d'engins utilisant des énergies fossiles pour l'instant : seulement nos bras musclés et nos outils simples puisque notre surface est petite.

Un espace fertile

 

Les trois zones du jardin et le bois d’acacia, sur près d'un hectare autour de la maison, participent à :

  • L'initiation pédagogique : panneaux et illustrations pour partager avec nos visiteurs les connaissances botaniques à toutes les saisons (en lien avec ateliers, formations et événements) ;
  • La réparation repas sains et parfois végétariens : pour les petits-déjeuners et paniers pique nique ; utilisation des plantes, fleurs, fruits et légumes pour une cuisine saine et moderne. ( Hébergements, ateliers, déjeuner formations) ;
  • La préservation de la biodiversité : haies nourricières, prairies fleuries, mares, ruches ;
  • La déconnexion et le repos recherchés par les hôtes : aménagement de zones de détente (hamacs, chaises longues, bassin sonores) ; présence immédiates des sentiers de randonnées au départ de la maison